SOC2005-DÉMOCRATIE, CITOYENNETÉ ET PLURALISME

Hiver 2008 - Prof. Victor Armony - Université du Québec à Montréal

lundi 5 mai 2008

Diapositives

Sélection de diapositives des 21 et 28 avril 2008 : cliquez ici pour obtenir le fichier pdf.

dimanche 27 avril 2008

Résultats de l'examen de mi-session

Les notes sont disponibles sur le système Résultats.

dimanche 20 avril 2008

Questions à aborder dans le cours du 21 avril

Le nationalisme québécois est-il « civique » ou « ethnique »?
• L’évolution du projet souverainiste
• La « citoyenneté québécoise »

Quelle est la particularité de l’identité québécoise?
• La rapport à l’histoire et à la langue
• Les « valeurs québécoises »

Les immigrants au Québec font-ils partie du « Nous »?
• La « souche » d’ascendance canadienne-française
• La « dette » réciproque

Le pluralisme culturel est-il juste ou injuste, efficace ou inefficace?
• Le multiculturalisme canadien
• L’« interculturalité » québécoise

Les minorités doivent-elles s’intégrer ou la société doit-elle les accommoder?
• Le débat sur la laïcité et l’espace public
• Les droits particuliers et le discours de victimisation

Les Québécois sont-ils plutôt ouverts ou plutôt fermés à la différence?
• Les attitudes face à l’Autre
• La tentation populiste

lundi 14 avril 2008

Diapositives: l'hétérogénéisation de la société, la justice et la nation

Sélection de diapositives du cours du 14 avril 2008 : cliquez ici pour obtenir le fichier pdf.

Sélection de diapositives du cours du 7 avril 2008 : cliquez ici pour obtenir le fichier pdf.

Questions pour l'examen (à remettre au début du cours du 21 avril 2008)

POUR LE FORMAT ET LES CRITÈRES DE CORRECTION, CLIQUEZ ICI.


1) Qu’est-ce que l’espace public et quel est son lien au processus de politisation? (texte de Patsias)

2) Pourquoi le tirage au sort des jurys citoyens constitue-t-il une nouvelle forme de représentation politique? (texte de Röcke)

3) Quelle est la distinction entre le communautarisme républicain et le communautarisme multiculturel et quel est leur dénominateur commun? (texte de Walzer)

4) Quelles sont les grandes tendances qui ont marqué le Québec sur le plan du pluralisme dans les années 1992-2002, notamment en ce qui concerne les avancées et les principaux obstacles rencontrés? (texte de McAndrew)

5) Comment définit-on la discrimination et quels sont les mécanismes juridiques pour la combattre au Québec? (texte de Bosset)

dimanche 13 avril 2008

Guides de lecture pour l'examen de mi-session

Texte de Walzer :

a) Le « pluralisme culturel » et l’intégration.
b) Convergence et divergence entre le communautarisme républicain et le communautarisme multiculturel.
c) Le rôle de l’État et de la société civile.


Texte de Gilabert :

a) Les quatre approches dans le traitement des immigrants.
b) La question du « choix volontaire ».
c) Les principes de la « justice globale ».


Texte de Pierre:

a) La désignation des populations vulnérables.
b) Intégration et discrimination.
c) La condition des femmes.

Texte de Röcke:

a) Les « jurys citoyens ».
b) La « représentation miroir ».
c) Participation et délibération.


Texte de Bherer:

a) La « qualification citoyenne ».
b) Les types de « représentation citoyenne ».
c) La démocratie associative versus l’action partisane.


Texte de Patsias:

a) L’espace public.
b) La tension entre appartenance et universalisme
c) Le discours des citoyens.


Texte de Bosset:

a) La Charte des droits et libertés de la personne du Québec
b) Les mécanismes de lutte contre la discrimination directe et systémique
c) Les résultats des programmes d’accès à l’égalité


Texte de Castro:

a) Les conditions de travail dans les services de garde
b) Les objectifs de la Loi sur l’équité salariale
c) Les méthodes et les démarches pour établir l’équité salariale


Texte de Langlois:

a) Les trois dimensions du multiculturalisme selon Will Kymlicka (construction nationale inclusive, promotion de la diversité et institutions communes)
b) Les deux principes de l’« accommodement raisonnable »
c) Les visions optimistes et critiques du multiculturalisme


Texte de McAndrew:

a) Les avancées et les obstacles dans la consolidation du « modèle volontariste et inclusif de la nation » au Québec
b) La sélection et la francisation des immigrants au Québec
c) L’évolution des attitudes face à la diversité culturelle

jeudi 10 avril 2008

Chapitre 2: quelques extraits

La langue est l’aspect le plus visible de l’identité québécoise. Mais elle semble aussi constituer la quintessence de l’être québécois : pour ceux qui défendent à outrance le parler québécois, il est le symbole de la fierté et de la survivance collective; pour ceux qui l’attaquent, il incarne l’étroitesse et le défaitisme d’un « petit peuple ».

Les Québécois ont réussi à préserver le noyau de leur identité et ils sont très conscients de l’effort collectif que cela a comporté. Mais ils ont, eux aussi, payé un prix considérable : l’insécurité, le doute sur soi, l’ambivalence se sont inscrits dans l’identité elle-même. Le Québécois est tiraillé entre la crainte d’être trop soi-même – ce qui implique se replier sur une identité infériorisée – et la tentation d’être autre chose que soi-même. Dans ce cadre, la langue est devenue le gage ultime d’authenticité. Soyons clairs : l’identité québécoise ne se réduit nullement à la langue. Mais la langue est le miroir qui permet aux Québécois de se reconnaître en tant que tels. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit investie par des hantises et des fantasmes que les étrangers – ceux qui ne partagent pas leur mémoire comme peuple – ont du mal à percevoir.

Chapitre 1: quelques extraits

Dans le cadre d’une société démocratique et développée – et dans une dynamique d’interaction constante avec la matrice anglo-saxonne – la « latinité américaine » du Québec est porteuse de valeurs autour desquelles peut être bâti un projet collectif pluraliste et intégrateur.

La latinité du Québec ressort comme un atout dans le discours de beaucoup d’immigrants, notamment lorsqu’ils mettent l’accès sur l’ouverture, la sensualité et la créativité. Certains regrettent justement la perte de cette latinité dans un Québec qui se serait trop « nord-américanisé ». D’autres perçoivent la distinction québécoise comme une carence : moins de pragmatisme, moins d’éthique du travail, moins d’efficacité.

La question sur la latinité du Québec constitue une voie particulièrement intéressante pour aborder un noyau dur de l’imaginaire québécois : celui du déficit. L’idée que le Québec n’est pas là où il devrait être traverse tous les débats identitaires et politiques. La « distinction québécoise » est tantôt vue comme une pesanteur culturelle (pour certains, une explication du « retard » de la société québécoise par rapport aux standards nord-américains), tantôt vue comme un héritage collectif qui devrait permettre au Québec de se démarquer dans le concert des nations dès qu’il sera à même de libérer ses énergies latentes et de « prendre en main son destin ».

Qu’est que ce que ces données publiées récemment par l’OQLF nous apprennent sur les rapports entre les francophones et les non-francophones?

Les Québécois et la norme. L’évaluation par les Québécois de leurs usages linguistiques (Jacques Maurais, mars 2008)









mercredi 9 avril 2008

Horaires des quatre derniers cours de la session

Horaires de la session :
Lundi 7 avril de 9h30 à 13h30
Lundi 14 avril de 9h à 13h
Lundi 21 avril de 9h à 13h
Lundi 28 avril de 9h à 13h